Champagne-Ardenne : recul démographique confirmé
Frédéric Marais 8 janvier 2013 ACTU ÉCO
La Champagne-Ardenne a perdu 3 000 habitants entre 2006 et 2010, selon les dernières statistiques de l’Insee. Le solde naturel positif (plus de naissances que de décès) ne parvient pas à compenser le solde migratoires négatif (plus de départs que d’arrivées).
La Champagne-Ardenne a atteint son pic démographique en 1990. Depuis, sa population ne cesse de décliner. Au rythme de 0,05 % en moyenne par an entre 2006 et 2010. On recensait 1 335 923 habitants dans la région au 1er janvier 2010. A l’inverse, la population française croît de 0,56 % par an depuis 2006.
Cause de la décroissance démographique champardennaise : le déficit des arrivées sur les départs. On quitte davantage la région qu’on ne la rejoint. Deux chiffres : le solde naturel (naissances/décès) est de +0,29 % en moyenne annuelle entre 2006 et 2010, quand le solde global atteint -0,34 %. Ce déséquilibre s’observe depuis le milieu des années 1990.
Département par département, seule l’Aube gagne des habitants (c’est d’ailleurs la seule à afficher un solde migratoire positif), les Ardennes et la Haute-Marne en perdent (la Haute-Marne est même le département métropolitain qui en perd le plus). La Marne est stable, à 565 000 habitants.
Les villes les plus peuplées (chiffres arrondis) sont :
- Reims : 180 000 habitants
- Troyes : 60 000 habitants
- Charleville-Mézières : 50 000 habitants
- Châlons-en-Champagne : 45 000 habitants
- Saint-Dizier : 26 500 habitants
- Epernay : 24 000 habitants
- Chaumont : 23 000 habitants
- Sedan : 18 500 habitants
Lire le communiqué de presse sur le site de l’Insee ou le télécharger en cliquant ci-dessous :
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